Même si l’autoédition a pris de l’ampleur, beaucoup d’auteurs tentent tout de même passer par une maison d’édition pour se faire publier. Nous avons vu dans la chronique précédente que le travail de l’autoédité est conséquent. En plus d’écrire le livre il faut le faire corriger, le mettre en page, penser à la couverture, le distribuer en version papier et numérique parfois sur plusieurs plateformes. Dans l’idéal on préférerait passer son temps à écrire et laisser toutes les tâches techniques à une maison d’édition.

Comme déjà évoqué, il existe des sites qui s’occupent de ces éléments. Dans ce contexte, cela reste de l’autoédition mais on confie à un prestataire la partie mise en forme, couverture et distribution (la diffusion est un autre sujet). Bien sûr, à chaque fois il faut dépenser de l’argent, mais pour qu’un livre ait un aspect professionnel, il est impossible de le réaliser sans frais à moins de maîtriser tous les éléments de la chaîne et d’avoir énormément de temps, d’énergie, de volonté.

Malheureusement, beaucoup se dirigent alors vers l’édition à compte d’auteur. À la base, cette formule est assez simple : l’auteur paie entre trois et cinq mille euros pour faire publier son livre ! C’est évidemment une solution à éviter. Parce que le but des personnes qui proposent ce marché est juste de faire de l’argent. Le manuscrit est « corrigé » par le correcteur automatique Word. S’il y a une image de couverture elle est libre de droits et ne nécessite aucun travail de graphiste. La distribution est réduite au minimum. En résumé, vous payez cher pour ce que vous réussiriez à faire aussi bien ou mieux par vous-même.

L’édition à compte d’auteur s’est peu à peu transformée pour prendre une apparence plus convenable. Désormais, beaucoup vous proposent de tout prendre en charge, mais à condition que vous achetiez des dizaines d’exemplaires de votre livre. C’est bel et bien de l’édition à compte d’auteur, légèrement déguisée, parfois appelée participative. Là encore, pas de correction sérieuse du manuscrit. Certains vous demandent de fournir l’image de la couverture, pour que vous soyez responsable si cette dernière n’est pas libre de droits. Et encore une fois on se retrouve avec une publication très moyenne, qui a coûté de l’argent pour rien.

Repérer une maison d’édition sérieuse, et donc à compte d’éditeur, n’est pas si compliqué. D’abord, vous ne trouverez pas d’appel à textes, à part pour le lancement de la maison d’édition. Quand on est sérieux, les manuscrits affluent de toute façon et le but n’est pas de publier des centaines de livres par mois mais de proposer de la qualité. Ensuite, la véritable maison d’édition ne vous répond pas au bout de quinze jours. S’il existe un véritable comité de lecture, il faut attendre au minimum deux mois pour avoir un retour. Ensuite, vous pourrez lire le contrat et si la maison d’édition prend tout en charge, de la correction à la distribution, en passant par la mise en forme et la couverture, sans vous demander d’acheter vos livres, vous pouvez avoir confiance. Bien sûr, quand vous frappez à la porte d’une maison à compte d’auteur, votre manuscrit est accepté sans difficulté, c’est un peu plus compliqué quand vous vous adressez à une véritable maison d’édition qui lit réellement ce que vous avez écrit et qui porte un véritable avis sur l’œuvre et vous conseille des modifications.

Aujourd’hui, je vous suggère un questionnaire très pertinent pour déterminer si vous allez envoyer votre manuscrit à une maison d’édition crédible ou non. Ce questionnaire a été mis au point par La plume amie et toutes les données y sont pour faire un choix éclairé :

https://www.laplumeamie.com/bien-choisir-son-%C3%A9diteur

 

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