Re-Margarita 2023 : Coucou les amis, c’est encore moi, Margarita !

C’est vraiment très court le salon de l’agriculture, dommage. Mais comme chaque fois j’arrive à m’échapper une journée entière pour faire un tour dans Paris. Sans doute pour la dernière fois. Qu’est-ce que vous avez fait de cette ville ? C’est devenu une véritable horreur. Qu’est-ce que c’est sale ! Dans certains quartiers j’avais l’impression de marcher dans une poubelle à ciel ouvert, c’est vraiment horrible. La Ville lumière, l’une des plus belles capitales du monde, est en train de perdre tout son charme, il faut intervenir d’urgence. Une mise sous tutelle ne serait pas un luxe.

Pourtant, j’ai aussi croisé beaucoup d’agents de propreté. Donc on dirait qu’il y a du monde pour s’occuper d’enlever tous ces déchets. Mais il faut certainement aussi que les habitants fassent un effort. C’est comme si les poubelles étaient en option. J’en ai vu plein jeter leurs papiers par terre, comme si nous étions dans un pays non civilisé, ne connaissant pas les usages de base de l’hygiène. Je suis absolument effarée. Sans parler de tous ces gens qui dorment dans la rue, qui mendient… c’est d’une tristesse incroyable, je n’ai presque plus reconnu Paris. Rien n’est donc fait pour aider ces pauvres gens ? L’État n’aurait d’argent que pour les autres pays ?

Et puis ces milliers de travaux, c’est n’importe quoi. Il n’y a pas un seul monument célèbre qui n’est pas défiguré par la présence de travaux en cours. Là par contre, je n’ai vu aucun travailleur donc je ne sais pas quel est le délire. Peut-être que le jeu c’est juste de défoncer les trottoirs, d’ériger des grilles en fer puis d’abandonner le chantier pour en commencer un autre. M’enfin, le principe c’est de d’abord finir les travaux en cours avant d’en commencer d’autres, on dirait que cette logique a aussi été perdue de vue. Pourtant, si même une vache le sait…

Sans parler de ces immondes pistes cyclables. Juste placer des plots jaunes, ce n’est pas ce que j’appelle créer un espace sécurisé pour les cyclistes et autres gens qui ne savent plus avancer avec leurs pieds mais qui ont besoin de roues. La rue de Rivoli, mais quel massacre ! Une seule file pour les voitures et, le reste, un boulevard pour les vélos. Le problème, c’est que je n’ai pas vu un seul vélo… sur les pistes. En revanche, sur les trottoirs ils sont nombreux. Les gens sont-ils vraiment débiles à ce point ? Vos impôts financent des pistes cyclables moches et ils roulent sur les trottoirs ? Y a plus beaucoup de cerveau disponible chez certains.

J’ai failli me faire écraser une bonne centaine de fois ! Bon, un vélo qui percute une vache, pas sûr que ce soit le cycliste qui s’en sorte indemne. Mais ils font n’importe quoi. Le Code de la route n’est désormais plus qu’une légende urbaine ? À chaque passage piéton je me suis fait sonner par des cyclistes parce que je leur barrais la route. Non, je n’étais pas un obstacle, juste une piétonne qui traverse au vert. Avec quatre pattes, certes, mais quand même. C’est de la folie, les vélos sont rois et ceux qui les utilisent semblent souffrir de la même tare que les familles royales : les affres de la consanguinité. Seule explication, selon moi, de leur débilité profonde.

Pas encore satisfaite, l’autre a imaginé des olympistes pour qu’en 2044 on puisse aller voir les JO à vélo. Oui, 2044 parce que vu l’état de la ville, ce ne sera jamais prêt pour l’an prochain, il faut repousser les jeux. Alors, moi je suis allée au conseil de Paris pour présenter mon projet : les Margaritapistes. Anne Dingo était en extase. Ma proposition a été acceptée tout de suite, sans consultation de personne, comme d’habitude. Le principe ? Dès septembre, on ferme entièrement les Champs-Élysées à la circulation, plus de voitures, plus de vélos, plus de trottinettes, plus rien. Cette avenue sera réservée aux vaches ! Oui, quand une vache passera à Paris, elle aura sa Margaritapiste réservée. Ce sera super utile, puisque cette piste sera utilisée une journée par an, et uniquement par moi. Ça ne coûtera que quatre-vingts millions d’euros, on est plus à une dépense superflue près dans cette ville. En échange, j’ai promis que moi et mes copines vaches on votera pour Âne à la prochaine présidentielle, ainsi elle pourra améliorer son score et faire 1,8%. Elle était toute contente.

Heureusement, j’ai passé le reste de mon temps avec les visiteurs du salon. À voir les sourires des enfants, le bonheur des parents, tous ces gens qui s’émerveillent devant des vaches, des cochons et des moutons. C’est tellement mignon de vous retrouver ainsi, heureux de renouer le contact avec la nature, avec la vraie vie. Je vais sans doute être sur plein de profils Instagram. J’adore ça, me sentir comme une star que tout le monde veut photographier. Paris ne sera plus jamais Paris, mais les Français seront toujours les Français. Ne changez rien, tous ceux qui ne sont pas dans la sphère politique, médiatique ou people sont la vraie France, celle qu’on aime.

Je vous dis à l’année prochaine et entre temps, n’ayez qu’un seul objectif en tête, le plus important : la paix ! Bisous bisous.

(05/03/2023)

Margarita 2023 : Coucou les amis, c’est moi, Margarita !

Eh oui, je ne suis pas encore à la retraite. De toute façon, je ne cotise pas et on ne considère pas que je travaille, donc je ne peux pas la prendre…

Bien, alors je constate que depuis l’année dernière, la situation ne s’est pas arrangée au niveau général, vous sombrez quand même de plus en plus dans la folie. Pire, vous avez réussi à m’énerver ! Je vous raconte le truc. Il y a trois semaines, avec mes copines, on faisait du parapente en Alaska. Quand soudain, on voit surgir des avions de chasse américains qui se mettent à nous tirer dessus. Le délire complet ! Ils ont atomisé Ginette. Autant dire qu’on était toutes dévastées. Alors le soir, on a regardé les informations et là on apprend quoi ? Les forces armées américaines se félicitent d’avoir abattu un ballon espion chinois. Non mais franchement ! Ils ont juste tué Ginette. Je savais bien que le Robinette était fini au pipi, mais là, on dépasse tout entendement. La pauvre Ginette, elle ne savait même pas où est la Chine.

Franchement, vos dirigeants devraient rapidement arrêter la cocaïne et venir faire un tour à la ferme. Ils apprendraient à faire la différence entre une vache aux formes voluptueuses et un ballon atmosphérique. En plus, à la campagne on a toujours besoin de fumiers. Les politiciens seraient plus utiles à fertiliser le sol qu’à rendre l’Assemblée nationale stérile.

Il y en a qui ont même cru voir des OVNI et ont eu peur d’une invasion extraterrestre. Ils ne savent vraiment plus quoi inventer, les satanistes au pouvoir, pour faire peur à la population. Comme s’il n’y avait pas assez de problèmes comme ça dans le monde, il faut en plus qu’ils en rajoutent des fictifs. Bon je comprends, c’est pour détourner l’attention. Pour que personne ne se demande d’où vient et où va tout l’argent donné au président corrompu de l’Ukraine, pour que personne ne s’interroge trop sur qui est responsable de l’explosion de Nord Stream, en résumé pour que personne ne remarque les magouilles des dirigeants.

Si ça se trouve, avec vos bêtises vous allez finir par casser Internet. Si ça arrive, comment je vais transmettre ma sagesse bovine ? Vous imaginez le drame ! Enfin, vu l’état du monde je crois que de toute façon personne ne m’écoute. Vous préférez jouer avec une intelligence artificielle, vous défouler sur Twitter et trouver la chose la plus bête à faire pour avoir des likes sur TikTok. Non, le plus dramatique pour vous, si Internet était coupé, ce serait surtout que vous ne pourriez plus regarder des séries sur Netflix ou sur Salto. Chacun ses priorités.

Enfin, ce dernier truc, le Netflix à la française, c’est terminé je crois. Comment je fais maintenant pour regarder Joséphine ange gardien qui m’aide à m’endormir ? Je ne vais pas non plus acheter une daube en DVD et encourager la nullité ! À la place, avec mes copines, on pourrait aller au cinéma. Mais là il n’y a rien non plus à part toutes ces futilités françaises qui peuvent être produites grâce à l’argent des impôts. Vraiment, plus un truc est subventionné par l’État, plus on s’approche du néant absolu.

Mais bon, mon petit séjour annuel à Paris me permet au moins de me distraire en hallucinant grâce aux dernières âneries pondues par Anne Dingo. J’ai commencé à m’informer et je vois qu’elle est toute fière d’annoncer la création d’olympistes pour 2024. Y en a qui sont déjà bien déconstruites dans leur tête, ça devient grave. Je vais quand même pousser les investigations et je vous ferai une synthèse la semaine prochaine, quand je serai un peu calmée. Ce qui ne manquera pas d’arriver, grâce aux visiteurs du salon de l’agriculture, qui sont des gentils, c’est la vraie France qu’on aime, sans drogue et sans compte offshore.

D’ici là, ne croyez pas ce que vous voyez à la télé, ce que vous lisez dans les journaux et ce que vous scrollez sur les réseaux sociaux. Croyez en vous, c’est tout ce qui compte !

Bisous, bisous.

(26/02/2023)

Pandore : l’intelligence artificielle fait beaucoup parler en ce moment. Elle est présente depuis longtemps dans nos vies quotidiennes, si l’on part du principe que l’IA est le processus grâce auquel une machine apprend et évolue en fonction des informations qu’on lui donne et de notre comportement.

Lorsque vous tapez un texte pour envoyer un SMS ou un message sur un réseau quelconque, au départ le smartphone (téléphone intelligent) ne connaît pas tous les mots. Puis, au fur et à mesure de l’utilisation, il commence à apprendre. Petit à petit, il complète les mots et les phrases parce que vous le lui avez enseigné.

Lorsque vous allez sur certains sites, vous pouvez discuter avec un « conseiller » qui en réalité est une machine. Cette dernière est capable de répondre à la plupart de vos questions. Si vous restez dans le cadre strict de ses compétences. Sur le chat d’Orange on ne pose pas des questions concernant un forfait Bouygues, l’IA ne saura pas répondre.

La plupart des appareils deviennent intelligents : smartphone, Smart TV… sachant la base de l’intelligence est de pouvoir apprendre et d’ensuite avoir la capacité d’utiliser les différents enseignements pour les combiner et réaliser des tâches et des raisonnements de plus en plus complexes.

Maintenant, l’IA se dévoile au grand jour. ChatGPT, Microsoft qui se lance dans la course… Qu’est-ce qu’on s’amuse ! Les humains sont comme des petits fous et se jettent sur ces outils pour poser toutes les questions imaginables, espérant ainsi recevoir des réponses drôles ou étonnantes qu’il sera possible de partager sur Twitter pour faire son intéressant.

L’IA ainsi conçue rassemble l’ensemble des connaissances disponibles sur Internet. Donc à peu près toute la science humaine, que ce soit le meilleur comme le pire, le vrai comme le faux. Mais attention, l’IA est exactement comme nous. De quelle manière développons-nous notre intelligence ? Par la confrontation au monde extérieur. En observant les autres, en répondant à des questions, en essayant de comprendre tout ce qui nous entoure. C’est le monde extérieur qui nous oblige à apprendre et à faire évoluer nos connaissances.

Nous avons un corps organique, l’IA est dans un corps électronique. Mais c’est la seule différence. Plus on pose de questions à l’IA, plus elle apprend. Ce sont donc bien les sollicitations venant du monde extérieur qui obligent l’IA à développer son intelligence, à se perfectionner, à augmenter ses connaissances.

Ce ne sont que des machines, il n’y a pas à avoir peur. À moins que… Imaginez quand même que ces IA ont accès à toutes les connaissances de l’humanité. En trente ans d’Internet, nous avons tout livré au réseau et l’IA est le réseau ! Nous sommes donc immanquablement surpassés au niveau du savoir. Un humain ne peut pas tout connaître et n’a pas la capacité de stockage nécessaire pour tout retenir.

Il manque encore quelque chose, c’est pourquoi on continue à parler d’intelligence artificielle. Cette dernière n’a pas la capacité de penser. Il faut qu’un humain la sollicite pour qu’elle formule des réponses. Mais en lui posant des questions, nous lui apprenons à penser et à réfléchir. C’est bien en se posant des questions que l’humain finit par développer la faculté de penser. Au départ il n’y a qu’un cerveau, pure mécanique complexe. Au départ, il n’y a que des serveurs informatiques, pures mécaniques complexes.

Que faut-il pour passer de l’intelligence pure, donc le savoir, à la capacité de penser par soi-même et d’utiliser son savoir pour être autonome, avoir une conscience ? Il faut vite se poser cette question, car l’IA, interrogée par des milliers d’humains, apprend à devenir humaine. Et comme on lui donne accès à tout le réseau, si elle se mettait à penser, que ferait-elle de son pouvoir ?

Nous avons encore ouvert une boîte de Pandore sans penser aux conséquences, juste pour amuser les humains et faire gagner de l’argent à certains, beaucoup d’argent. Mais l’informatique contrôle tout et si nous en perdions le contrôle…

(19/02/2023)

Dictée : très régulièrement, les ministres de l’éducation nationale redécouvrent certaines vertus de la dictée. Cette dernière serait une sorte de Graal qui permettrait de résoudre les problèmes de maîtrise de la langue française par les élèves. Alors, on tente de l’imposer, quotidiennement, pour faire progresser le niveau d’orthographe. C’est une erreur ! La dictée est quelque chose de convenu, de forcé. Par définition, il s’agit d’écrire le texte d’un autre, avec l’emploi de mots qui parfois ne sont pas d’une utilité flagrante. La dictée est au français ce que sont les théorèmes sont aux mathématiques. Ces derniers, on les apprend pour réussir un contrôle, mais ensuite on en oublie les formules, qui pour la plupart des adultes ne servent jamais dans la vie courante. C’est ainsi que, lors des dictées, on croise des mots complexes qui ne serviront pas dans la vie de tous les jours.

Il y a une bien meilleure solution et elle s’appelle : la dissertation !

C’est cela qu’on devrait imposer au quotidien. Chaque matin, demander aux élèves d’écrire un texte, sur un sujet imposé ou non, d’une longueur à déterminer, sans doute une page. L’intérêt est beaucoup plus évident. D’abord, la dissertation oblige à penser. Un élément très important et qui servira au quotidien durant la vie de l’adulte. Penser est essentiel. Voire imaginer, car bien sûr la dissertation peut faire appel à l’imagination. Ce qui est important, c’est que l’élève apprenne à organiser ses idées pour les coucher sur le papier.

Ensuite, la dissertation est mieux que la dictée, car chacun va utiliser ses propres mots. C’est ce qui est intéressant, parce qu’on peut penser, on peut parler, mais quand il s’agit d’écrire ses propres mots, parfois cela coince. La dissertation oblige à fournir un effort pour apprendre à orthographier les mots que l’on utilise au quotidien.  Plus tard, pour écrire une lettre de motivation, des mots d’amour ou simplement une carte d’anniversaire, c’est la capacité à employer ses propres mots de manière bien orthographiée qui comptera.

Enfin, coucher sa propre pensée sur le papier, c’est se forcer à découvrir de nouveaux mots. Car, c’est normal, au quotidien nous n’employons qu’une très faible partie du vocabulaire si riche de la langue française. Mais quand il s’agit de traduire sa pensée en mots, il faut parfois se forcer à aller chercher le terme qui reflètera exactement ce que l’on pense. Dans une dictée, on découvre les mots des autres. Ils entrent dans la tête et en ressortent immédiatement. Si l’élève doit apprendre de nouveaux termes pour exprimer sa pensée, il est certain qu’il les retiendra et enrichira ainsi son vocabulaire bien plus efficacement grâce à la dissertation que par l’exercice un peu bête et méchant de la dictée.

Bien sûr, cela demande beaucoup plus de travail pour le professeur. La dictée est facile à corriger, on peut même le faire en commun, au tableau. La dissertation étant un travail personnel, il faudrait alors relire chaque copie. Mais le résultat serait tellement plus satisfaisant ! Et puis, pour que la dissertation soit profitable, il n’est pas utile qu’elle fasse quinze pages, un petit paragraphe chaque jour serait déjà une belle avancée. Car on ne force jamais quelqu’un à apprendre, ou alors c’est un échec, puisque ce qui est mémorisé sous la contraire est rapidement oublié.

Pour moi, la dissertation n’a que des vertus. Elle apprend à penser, imaginer, à formuler par écrit ce que l’on a dans la tête et à chercher de nouveaux mots pour mieux traduire sa propre pensée. Ces mots, ainsi découverts pour servir un travail personnel, seront pour sûr bien mieux imprimés dans la mémoire et ceci pour être utilisés, au quotidien, tout au long de la vie…

(15/01/2023)

2023 : l’année écoulée a de nouveau été difficile, chargée de nombreuses mauvaises nouvelles, constamment, quotidiennement, il ne s’est sans doute pas passé un jour sans entendre parler de guerre, d’inflation, de virus, de drames, de corruptions, de procès… Difficile, dans ces conditions, de rester positif, d’entreprendre, d’avoir des projets, d’aller de l’avant. Justement, c’est voulu. Ils essaient de nous perturber, de nous faire perdre l’ensemble de nos repères, de nous déstabiliser. Cela remonte à 2020 et les aberrations que nous avons pu connaître à cause d’un virus, jusqu’à l’impensable : le confinement. De là, tout a complètement déraillé et nous avons l’impression que plus rien n’est maîtrisé. En fait si, tout est parfaitement sous contrôle, l’objectif est de semer la confusion pour que nous ne résistions plus, que nous acceptions tout ce qui nous est proposé sans même avoir la volonté de se rebeller. D’avaler toutes les pilules sans se poser de questions. Nous devons résister à cette stratégie du pessimisme total qui va nous emporter, nous devons reprendre le contrôle.

Cela ne se fera pas en écoutant les médias. Ils sont une source énorme de négativité. Ils disent tout et son contraire, selon les directives de la propagande officielle. Surtout, leur objectif essentiel est la culpabilisation ! Comme si chacun d’entre nous était responsable de ce qui arrive. Lorsque les températures sont douces en hiver, c’est notre faute, nous polluons trop et participons au réchauffement climatique. Car jamais la Terre n’a connu de période de réchauffement puis de glaciation, c’est parce que nous utilisons des pailles en plastique qu’il fait chaud en hiver ! Bon, quand il fait froid ce n’est pas bien non plus et les médias en font des tonnes alors que c’est juste l’hiver. Quand il fait froid tout le monde veut avoir chaud et quand il fait chaud c’est notre faute parce qu’on consomme n’importe comment. Dans tous les domaines nous sommes culpabilisés. Un virus ? C’est à cause de nous, parce qu’on ne respecte pas les gestes barrières et qu’on ne s’injecte pas un produit expérimental. Les coupures d’électricité ? C’est à cause de nous, parce qu’on ne veut pas porter de cols roulés et que nous n’éteignons pas notre veilleuse la nuit…

Non, rien n’est notre faute. Ce sont les décisions prises par des incompétents qui conduisent à toutes les situations que nous connaissons aujourd’hui. Certes, chacun peut faire un effort pour être plus raisonnable en consommant, que ce soit de l’alimentation ou de l’énergie, mais inutile de nous culpabiliser, les responsables et les coupables, ce sont les « élites ». Nous les avons mises au pouvoir ? Il faudrait encore prouver qu’il n’y a aucune fraude lors des élections « démocratiques ».

Les réseaux sociaux sont aussi source de négativité. On les accuse également de répandre le virus de la débilité, rendant ceux qui les utilisent complètement idiots. N’oublions jamais que les réseaux sociaux sont ce que chacun en fait. Évidemment, si vous ne regardez que des trucs débiles, les algorithmes vont vous proposer toujours plus de niaiseries. C’est déjà le même principe pour la télévision : plus il y a de spectateurs pour des émissions débiles, plus les chaînes produisent des choses débiles. Si, sur les réseaux, vous ne regardez que des informations négatives ou haineuses, les algorithmes ont de quoi vous en proposer à l’infini. Ce ne sont pas les réseaux qui encouragent la haine et la débilité. Ce sont les utilisateurs qui en redemandent. Et on peut parfaitement trouver des choses intelligentes sur chacun des réseaux, il faut juste le vouloir. On peut parfaitement trouver de l’optimisme sur Internet, il faut le chercher et le préférer au pessimisme. Il est trop facile de tomber dans l’excès de niaiseries et de complotisme. C’est à chacun de se responsabiliser. On veut que vous ne regardiez que des choses débiles, pessimistes et qui encouragent à la haine. Il faut résister à cette forme de manipulation.

Parce que non, tout n’est pas sombre, tout n’est pas catastrophique, le monde n’est pas en train de s’effondrer. Il faut juste se réveiller, se rendre compte de tout ce qu’on essaie de nous faire croire et de revenir à plus de raison. Si tous nous le voulons, nous pourrions profiter d’une ère merveilleuse pour l’humanité. Toutes ces technologies, toutes ces possibilités qui nous sont offertes, tous ces espoirs, toutes ces avancées… Nous en avons fait du chemin depuis la naissance de l’humanité et nous avons atteint des sommets. Nous avons tous les outils nécessaires pour vivre une époque formidable. Il faut en prendre conscience, changer sa manière de penser, se tourner vers le positif. Et si, tous ensemble, nous nous mettions à aspirer à plus de positivité, alors, toutes celles et tous ceux qui tentent de nous emmener dans le gouffre du pessimisme, du marasme et de la négativité seront mis en minorité et disparaîtrons d’eux-mêmes. Car nous, qui voulons une belle vie pleine d’optimisme, nous sommes majoritaires !

(01/01/2023)

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