Quelle tristesse d’avoir terminé ce livre, il est presque parfait. Le sujet, d’abord, une plongée dans le Moyen-Âge et une enquête très spéciale qui nous emmène dans des contrées inconnues. Le fameux apothicaire, personnage auquel on s’attache immédiatement, redécouvre une pièce qu’il avait oubliée dans sa maison. Comment est-ce possible ? Il faut attendre la fin pour le comprendre. Entre temps on croise un inquisiteur, de mystérieux chevaliers, on explore cette époque sous tous ses aspects depuis la prostitution jusqu’aux plus hautes sphères de la monarchie. Le décor est parfaitement planté, tous les personnages sont attachants, on vibre pour eux, il n’y a pas un seul moment de flottement.

J’ai pourtant écrit « presque parfait » parce qu’il y a quand même un élément qui me dérange. Régulièrement, l’auteur s’adresse directement au lecteur : « le lecteur nous pardonnera… », « le lecteur aura compris… », « pour ne pas ennuyer le lecteur… ». Ceci souvent pour dire : on verra ça plus tard. Cela n’a aucun intérêt et a tendance à casser l’ambiance. Puisqu’on se laisse bercer par l’époque et la découverte des lieux et des personnages, on ne veut pas revenir dans le présent. En plus, le lecteur n’est pas débile, il arrive à suivre l’histoire et sait que si on rencontre un personnage important il sera mieux décrit plus tard…

À part ce défaut, qui ne dérange peut-être que moi, vous avez compris que je fais plus que recommander la lecture de cette petite merveille. Le contexte historique est parfaitement maîtrisé, l’intrigue rondement menée et la fin est juste splendide.

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