Cette « histoire est d’une certaine façon unique et appelle à une autre forme d’introduction ». Ainsi débute la chanson Threatened, la seizième et dernière de l’album Invincible, de Michael Jackson. On y reconnaît bien évidemment la voix de Rod Serling, de la série The Twilight Zone. Pourquoi je vous en parle ? Parce que ce blog est un peu spécial. Sans doute que l’aventure qui va suivre a déjà été vécue, je ne sais pas si elle a été racontée en temps réel (je ne prétends pas avoir tout lu). C’est l’histoire d’un auteur, devenant secrétaire général de la Société littéraire de La Poste pour aider à la mise en place d’une maison d’édition : Souffles Littéraires. Jusqu’au jour où l’un de ses livres est en passe d’être publié par cette même maison d’édition. Il s’agit donc d’un blog narrant l’histoire des deux côtés d’une aventure exceptionnelle : ce qu’il se passe du côté éditeur et ce que vit l’auteur. Je vous propose de découvrir les deux mondes simultanément…

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La signature du contrat

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Nous sommes le 31 août 2021, qui marquera le début de l’histoire, puisqu’il s’agit de la date de la signature du contrat d’édition. Évidemment, tout commence bien avant. D’ailleurs, cette première partie ne pourra pas vraiment faire la distinction entre le côté éditeur et celui de l’auteur, ce sera plus clair par la suite. Comment fonctionnent les éditions Souffles Littéraires ? Je ne refais pas toute l’histoire, puisque j’ajoute les liens vers les différents sites qui l’expliquent. Là, je vais me focaliser sur la manière de gérer la réception des manuscrits. Ils sont envoyés par les auteurs grâce au formulaire en ligne. Nous préférons que tout passe par des fichiers, car le comité de lecture est composé d’adhérents de la Société littéraire répartis sur l’ensemble du territoire français. Ainsi, il est plus simple de transmettre des fichiers que d’imprimer chaque manuscrit.

Mettons tout de suite fin à la suspicion puisque depuis le début de la lecture vous imaginez que c’est facile pour l’un des membres de la maison d’édition de se faire éditer par cette maison d’édition. Eh bien en fait, non. Les manuscrits sont réceptionnés par une seule personne qui anonymise les fichiers avant de les transmettre à des membres du comité de lecture. Comme les éditions Souffles Littéraires s’ouvrent à tous les genres, les manuscrits sont confiés aux lectrices et lecteurs qui sont susceptibles d’apprécier, selon chaque affinité, un roman policier, fantasy, un recueil de poèmes, une pièce de théâtre… C’est une chance d’avoir l’aide des adhérents de la Société littéraire dont les goûts sont variés et où chaque manuscrit peut trouver son public pour une critique juste et argumentée. Donc, j’ai quand même tenté le coup, en proposant cinq de mes manuscrits. Ils ont été anonymisés et finalement, c’est Michael : Invisible qui a remporté l’adhésion du comité de lecture. Pour la petite histoire, je pensais qu’Esprit es-tu là ? ferait l’unanimité, mais non ! Je ne me suis pas envoyé la lettre de refus à moi-même…

Ce n’est pas simple d’affronter son propre comité de lecture et de lire les avis impartiaux de ces lectrices et lecteurs ne sachant pas qu’ils me retournaient des avis sur mes manuscrits. Une expérience difficile, mais intéressante, parce qu’il faut toujours essayer de positiver. Donc non, je n’ai pas le pouvoir d’imposer l’un de mes écrits. La sélection est trop stricte, la maison d’édition ne publie que peu d’ouvrages chaque année. Donc évidemment, difficile d’avoir bonne conscience si j’avais dû faire passer un de mes manuscrits au détriment de celui d’un autre auteur… Ainsi, me faire accepter par la maison d’édition dans laquelle je travaille m’a procuré le même plaisir que lorsque Le Musée des Amours Lointaines a été sélectionné pour être publié par Les Nouveaux Auteurs… en 2008 !

Dans cette histoire, il y a quand même un avantage. Normalement, une fois l’auteur contacté, nous lui envoyons un exemplaire du contrat pour qu’il ou elle prenne le temps de le lire et de nous poser des questions. Le contrat a été rédigé par une avocate spécialisée, il fait quand même onze pages, avec les termes juridiques qui ne sont pas toujours compréhensibles au premier abord. Cette étape n’a pas été nécessaire puisque j’ai participé à la rédaction de ce contrat, je le connais bien ! Et si déjà plusieurs auteurs nous ont fait confiance, c’est que ce contrat est avantageux pour eux. Souffles Littéraires est une maison d’édition associative, qui est là pour les auteurs avant tout. Ainsi, inutile de lire le contrat, je le connais déjà, il ne restait plus qu’à signer.

 

Je suis très heureux que Michael : Invisible ait été apprécié et choisi. C’est un livre très particulier pour moi et j’aurai l’occasion d’en reparler. Je ne pensais pas qu’il attirerait tant l’attention, il est quand même spécial… Mais c’est l’esprit que nous avons insufflé à la maison d’édition : une grande ouverture et pourvu que ce soit un coup de cœur, on se lance dans l’aventure avec l’auteur. Une diversité qui peut perdre les lecteurs, la ligne éditoriale étant : les manuscrits que l’on aime. On trouve alors un recueil de nouvelles très axé sur le football, un autre à la dimension historique, un thriller, un roman d’espionnage, un récit de voyage, un livre de fantasy, une pièce de théâtre, un recueil de poèmes, et des romans aux sujets très différents, mais aussi un conte pour enfants…

Le soir même, cette signature a été fêtée au champagne ! Parce qu’il faut se réjouir de toute bonne nouvelle et de toute étape franchie. Dès le lendemain, sobre, je travaillais sur les prochaines publications, d’autres auteurs. C’est ce que je trouve merveilleux. Pouvoir travailler avec des talents vraiment exceptionnels, parce que oui j’aime tous les livres que nous publions. Ce sont des heures passées pour chacun, je ne pourrais pas me concentrer sans aimer chaque livre qui passe entre mes mains. Et maintenant, faire aussi partie des auteurs… C’est une aventure étrange, mais quelle chance ! Parce qu’à partir de ce moment, je fais réellement partie intégrante de la totalité du processus d’édition. Je suis aux côtés de nos auteurs et en même temps l’un des leurs. C’est encore difficile à décrire comme sensation, mais au fil de ce blog certaines choses vont s’éclaircir. Car la signature du contrat n’est que la toute première étape. Je sais déjà ce qui m’attend, je l’ai vécu avec les auteurs. Mais là, les rôles vont s’entremêler, nous verrons quel effet cela aura…

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Premier retour des corrections

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8 novembre 2021 : premier retour du manuscrit, car aux éditions Souffles Littéraires les corrections se déroulent sur un temps long. Elles sont au cœur du projet d’édition, cela devrait sembler logique mais ce n’est pas le cas partout. Si le manuscrit a été accepté, c’est que bien sûr l’histoire a plu. Mais ensuite, il faut passer par le processus des corrections pour le rendre encore meilleur et avant de le proposer aux lectrices et aux lecteurs il faut que tout soit parfait. Dans ce domaine, nous faisons confiance à La Plume Amie, qui réalise sur chaque manuscrit un travail phénoménal. J’avoue que nous sommes toujours épatés, non pas seulement par les corrections orthographiques, grammaticales et syntaxiques. Ce correcteur professionnel maîtrise l’ensemble de chaque texte qui lui est proposé pour en relever les éventuelles incohérences, imprécisions et pour proposer des pistes d’amélioration.

Il est naturel que chaque auteur pense avoir écrit la perfection. Nous avons tous ce sentiment une fois que le point final a été tapé. Car pour arriver à ce point final, il y a déjà eu un énorme travail de création. La première rédaction du roman, les relectures, les transformations, parfois la réécriture complète. On ne propose pas un manuscrit qui, du côté de l’auteur, ne semble pas terminé. Alors on se convainc que le travail est terminé et que l’on peut le publier. Et puis, le manuscrit est passé entre les mains de la famille et des amis. Des aides indispensables non seulement pour avoir des premiers avis, mais aussi des critiques qui permettent de mettre en évidence les lacunes d’un récit que l’auteur, trop habité par son œuvre, ne peut plus voir. Il en va bien sûr ainsi de Michael : Invisible, que je considérais comme achevé. Il a d’ailleurs eu droit à son auto-publication. Il a rencontré son public. Il a reçu de nombreuses très bonnes critiques…

Pour l’auteur, le retour des corrections peut donc être un choc. Dans un premier temps du moins. Heureusement, ayant aussi le point de vue de l’éditeur, j’ai vu La Plume Amie à l’œuvre avec les nombreux autres livres que nous avons déjà publiés chez Souffles Littéraires. Je m’attendais donc à un gros travail de corrections. D’ailleurs, j’ai relu Michael : Invisible entre-temps et j’y ai moi-même déjà noté des lacunes. Un roman n’est, pour son auteur, jamais vraiment terminé. Un jour il faut bien le publier, mais le reprendre entièrement des années plus tard est une expérience enrichissante. Puisque le temps a fait son œuvre, le style s’est modifié, on relit avec tout ce qu’on a appris en écrivant d’autres livres. Soudain, ce qui paraissait excellent à une époque semble moyen… Chaque livre est ce que l’on écrit de mieux à un moment de notre vie, la question se pose donc de savoir s’il faut tout modifier des années plus tard ou simplement se dire que le livre représente ce qui se faisait de mieux à un instant donné ? On ne peut évidemment pas revenir sans cesse sur le travail déjà accompli, puisqu’il y a des nouvelles œuvres à écrire.

Bien sûr, l’étape de l’édition, à compte d’éditeur, est l’occasion de revoir totalement le manuscrit. Toujours avec l’aide du correcteur et les avis de l’éditeur. Donc Michael : Invisible est revenu de ce premier round des corrections avec beaucoup, mais vraiment beaucoup de commentaires. En tant qu’auteur, il faut accuser le coup : le roman n’est pas encore parfait. Le travail à fournir reste énorme alors que l’écriture a déjà pris beaucoup de temps. Le premier réflexe est humain, il est de se dire que le correcteur a tort, qu’il est allé trop loin, que l’histoire était déjà géniale et qu’il n’y a pas autant de choses à revoir. Et puis, je lis le mail de La Plume Amie qui accompagne le fichier avec les corrections. Puisqu’avec ce correcteur, il n’y a rien de brutal, il prend le temps d’expliquer le pourquoi de toutes ses remarques, quelles sont les lacunes du texte, ce sur quoi il faut se focaliser et ce qui manque pour en faire un excellent roman. Ce dernier point, ce sont des encouragements, bienvenus pour donner du courage à l’auteur, le courage de se lancer dans les corrections.

Parce qu’évidemment, la vue d’ensemble donne l’impression qu’il faudra à peu près six ans pour faire le tour des modifications et remanier le texte… Après réception des corrections, j’ai laissé passer une journée, il ne sert à rien de se lancer bille en tête dans les remaniements. D’abord l’auteur doit faire un travail d’acceptation, accepter que son texte qu’il considérait comme parfait doit être amélioré. Accepter que la perfection nécessite d’être retravaillée, ce n’est pas simple ! Et puis, comme les corrections sont argumentées, toujours expliquées, je découvre bien sûr, au fur et à mesure, que le correcteur a raison. Enfin ce n’est pas tout à fait cela, l’auteur a bien évidemment toujours la main et le dernier mot. Mais La Plume Amie voit ce que l’auteur, trop imprégné de son texte, ne peut plus remarquer. À ce stade, j’ai commencé à reprendre les corrections. Un travail long, assez fastidieux, mais passionnant. Car effectivement, Michael : Invisible peut devenir meilleur et en tant qu’auteur, ce qui me plaît le plus, c’est que j’ai vraiment l’impression de progresser. Les commentaires sont justes, sensibles, bien développés. Il n’y a pas que des remarques sur le texte lui-même, mais aussi sur les subtilités de la langue française, changer un seul mot peut magnifier un passage entier. C’est un enrichissement à la fois dans une forme de réapprentissage du français (on oublie pas mal de règles en cours de route), d’amélioration de son propre style (l’auteur grade le sien mais l’affine grâce au correcteur). Rapidement, l’inspiration se remet à fonctionner. Je replonge dans Michael : Invisible avec plaisir pour que ce roman que j’aime tout particulièrement devienne encore plus beau.

J’aimerais que tout soit fini avant de commencer, on a tous ce genre d’envie. Mais le travail s’annonce passionnant, je continuerai à vous en parler.

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Entre découragement et inspiration

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Voilà plus d’un mois que je travaille sur les corrections de Michael : Invisible et le roman reprend forme. Il s’agit d’un exercice très intense, puisque les remarques de La Plume Amie sont incroyables. Le correcteur a noté beaucoup d’incohérences dans le texte. Qui sautent aux yeux quand on me le dit, mais que je n’ai jamais vu auparavant… C’est à la fois étonnant, frustrant et motivant. Car beaucoup de sentiments se mélangent en cours de correction… Revenir si proche de mon texte est un véritable plaisir. Lorsque j’ouvre le fichier et que je me lance dans les remaniements, c’est comme si je m’enfermais dans mon monde. Pendant un long moment je suis en compagnie de Michael, il est à mes côtés et je m’immerge à nouveau dans cette histoire que je redécouvre sous un nouvel angle. C’est un processus incroyable que de revenir sur un tel texte pour lui apporter toutes les améliorations nécessaires. C’est motivant de sentir que l’histoire est magnifiée à chaque étape. Je ne pensais pas prendre tellement de plaisir à retravailler mon roman !

Bien sûr, tout n’est pas parfait dans le meilleur des mondes. L’obstacle principal est la limitation de ma capacité de concentration. Les corrections sont intenses parce qu’il faut sans cesse penser à des dizaines de points en même temps. Effectivement, modifier un élément du texte nécessite ensuite de rester totalement cohérent par rapport à cette modification. Quand on transforme une situation, un point particulier, en découle le réajustement de beaucoup d’autres éléments du texte. Mon cerveau carbure à plein régime pendant le temps que je consacre aux corrections. Et comme ce n’est pas une machine inépuisable, il arrive un moment où je suis obligé d’arrêter. Pour ne pas faire n’importe quoi, pour ne pas bâcler un passage, pour ne pas trop détester le correcteur… Car oui, il arrive toujours un moment où mon esprit se retourne contre le correcteur, parce qu’il a vu des choses que je n’ai pas été capable de remarquer lors de l’écriture et de mes nombreuses relectures. C’est assez énervant ! Alors il me faut une longue pause avant de revenir au texte. Quand ce n’est pas l’ordinateur qui se met en grève, un fichier Word avec tellement de modifications pèse lourd et même la machine ne s’en sort parfois plus.

Les pauses n’en sont pas vraiment. Lorsque je détache mes yeux de l’écran, alors que l’objectif est de permettre à mon cerveau de souffler, ce dernier préfère penser au texte. C’est la beauté de l’inspiration. Je suis imprégné par toutes les remarques, par les modifications que je fais et une fois de plus mon cerveau carbure pour me donner de nouvelles idées, m’indiquer sous quel angle remanier le texte. Donc en fait, même quand je dis que je suis en pause, je continue à penser à Michael : Invisible. Ce projet focalise toute mon attention et c’est loin d’être désagréable. C’est même finalement la partie la plus intéressante et évidemment la plus intense pour un auteur : trouver l’inspiration et écrire. C’est la base, c’est pour cela que j’aime écrire. Et j’avoue que j’ai chaque fois très vite envie de revenir au manuscrit, pour continuer à le transformer. Fort des idées qui me sont venues entre temps et guidé par les commentaires et remarques du correcteur.

Est-ce que je suis en train d’écrire un livre totalement différent ? Il est certain qu’au final, Michael : Invisible ne ressemblera plus vraiment à la version de départ. Mais alors que le travail de correction est loin d’être terminé, je sens déjà que, sous mes doigts, l’histoire est beaucoup plus intense, bien mieux construite, que quelque chose de bien meilleur prend forme. Je pensais avoir écrit un excellent livre, mais je remarque au fur et à mesure que je peux encore faire mieux. On peut toujours, évidemment, mais là au moins je suis guidé par un professionnel. Et quand l’énergie me manque, quand je me dis que j’ai juste envie d’abandonner parce que c’est un travail de dingue, je repense à nos auteurs de Souffles Littéraires. Ils sont aussi passés par là et ont réussi à merveille. Grâce aux corrections et au travail de chacun, nous avons publié des livres formidables. Je suis rassuré de connaître l’objectif, la finalité. Les romans que nous avons déjà publiés me donnent l’énergie nécessaire pour continuer à améliorer Michael : Invisible. Heureusement que dans notre maison d’édition il n’y a pas vraiment de temps limité pour les corrections, puisque c’est l’étape la plus importante. Quand même, je n’ai pas plusieurs années devant moi, donc je vais m’y remettre…

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Fin d’étape

 

La première grosse étape des corrections est terminée. En clair, le manuscrit a été revu, corrigé (orthographe, grammaire, syntaxe) et commenté (incohérences, parties à réécriture) par La Plume Amie puis j’ai dû réviser toutes ces corrections pour améliorer le roman. Un travail qui m’a pris presque deux mois, énormément d’heures et en tout quatre relectures. Il faut toujours procéder par étapes, surtout quand il y a tant à faire, pour ne pas se laisser submerger. Vouloir tout faire en même temps est très vite décourageant alors, dans ce cas, la meilleure solution est de se focaliser sur une tâche à la fois et, à chaque relecture, de s’intéresser à des points particuliers.

Les corrections sont toujours une étape difficile, mais quel enrichissement ! J’en ai appris beaucoup sur ma façon d’écrire et sur tout ce que je peux améliorer. Comme chaque auteur, j’ai mon style particulier, que les lecteurs m’ayant déjà découvert apprécient. Modifier son manuscrit ce n’est absolument pas renier son propre style pour essayer de devenir quelqu’un d’autre. Ce n’est pas non plus vouloir à tout prix plaire aux lecteurs. On peut évidemment, comme cela se fait beaucoup, écrire des livres commerciaux, en choisissant des thèmes d’actualité, en jouant sur la corde sensible, en débordant de bons sentiments, en éliminant tout ce qui pourrait être « clivant » et en copiant ce qui a déjà du succès. Ce n’est pas du tout ma conception de ce qu’on nomme la littérature. L’auteur doit écrire ce que lui aime, ce que l’inspiration lui dicte. De toute façon, quand c’est bien écrit, les lectrices et les lecteurs répondent présents. Et justement, les corrections aident à livrer un texte parfaitement écrit.

Quand je corrige un manuscrit, tout comme lorsque je l’écris d’ailleurs, le temps s’évapore complètement. C’est à cela qu’on reconnaît sa véritable passion, lorsqu’on accomplit une tâche qui nous fait totalement oublier le temps qui passe. J’adore ce phénomène qui permet de faire disparaître les heures et quand soudain on se rend compte de tout le temps qui vient de passer alors qu’il n’a semblé s’écouler que quelques minutes. Bien tendu, impossible d’écrire ou de corriger pendant huit heures de suite. Dans le domaine de la création, c’est le cerveau dans toute sa complexité qui décide. Il est mobilisé à tous les niveaux et il s’épuise aussi bien physiquement que du point de vue de l’inspiration, qui elle aussi ne peut pas couler en permanence. Alors, quand je commence à écrire n’importe quoi, que je m’énerve en voyant les corrections au lieu de les accepter et d’en tirer les leçons, j’arrête. C’est aussi ce qui explique les presque deux mois consacrés à cette partie, nous ne sommes pas des machines. Les pauses sont importantes pour laisser de l’espace à la réflexion. Car ne pas travailler sur le manuscrit ne veut pas dire s’en déconnecter et en réalité, le cerveau continue à tourner pour faire germer des idées, qui amélioreront encore le roman !

Ce que j’ai sans doute apprécié le plus c’est de passer du temps avec Michael. Puisque le roman parle de lui, c’est comme s’il était présent chaque fois que je travaille sur le manuscrit. Ce sont des émotions très particulières : la star devient une sorte de guide. Par les mots, j’ai envie de transmettre sa gentillesse, son amour pour les autres, sa tolérance, la sérénité qui émane de lui et sa sagesse, qui a pris différentes formes au cours de sa carrière. Et puis il y a aussi une certaine pression. On ne peut pas écrire à propos d’une méga star sans se sentir responsable de la qualité de son propre travail. Il ne s’agit pas pour moi d’écrire un simple roman mettant en scène Michael, je veux que mon histoire soit à la hauteur du personnage. Alors, je ne sais pas si j’y suis parvenu ou si c’est même possible, mais c’est ce qui me guide et me porte. Sans oublier que des fans vont lire ce roman et qu’il ne faut pas non plus les décevoir. En parlant d’un personnage aussi célèbre on risque vite de sombrer dans le ridicule, c’est un exercice plus difficile que d’écrire une fiction montée de toutes pièces avec des personnages uniquement inventés par l’auteur.

Voilà donc à quelle étape nous en sommes : j’ai lu toutes les corrections proposées et remanié l’ensemble pour améliorer le roman. C’est le cœur du travail de l’éditeur, avec le correcteur, que de conseiller l’auteur pour qu’un manuscrit déjà bon (puisqu’il a été sélectionné), devienne excellent ! Cette étape des corrections est la plus longue simplement parce que, cela semblera évident à toutes et tous, c’est la plus importante. Certes, ensuite il y aura le choix de la couverture, de l’accroche (résumé), de la mise en forme, des premiers tests d’impression… des parties techniques indispensables. Mais qui ne concernent que le contenant, pour donner envie aux lectrices et aux lecteurs de découvrir le contenu ! Et au final, même si c’est la couverture qui attire, c’est le texte qui fera le succès du livre. L’un des succès, parce qu’il est toujours difficile de savoir pourquoi tel ou tel livre devient un best-seller tandis que d’autres tout aussi excellents restent confidentiels, pour utiliser un joli terme. Maintenant, c’est à nouveau La Plume Amie qui se remet au travail. Pendant ce temps, les éditions Souffles Littéraires continuent de préparer leurs publications pour 2022…

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Le shooting

Dès le départ, les éditions Souffles Littéraires ont voulu que, sur la quatrième de couverture de ses livres, apparaisse une photo de l’auteur. Tous les éditeurs ne le font pas, c’est un choix laissé à l’appréciation de chacun. C’est d’ailleurs à l’origine plus une mode américaine, mais je trouve que c’est plutôt bien de voir le visage de l’auteur, qui est quand même au centre de l’édition d’un livre, sans lui il n’y a rien… Bref, pour réaliser cette photo de quatrième de couverture, une séance de shooting est organisée, au Studio Raspail, avec un professionnel que nous connaissons bien : Jean-Didier Tiberghien. À cette occasion, la maison d’édition fait venir plusieurs auteurs, ce qui permet à ces derniers de se rencontrer et d’échanger. Ainsi se créent des liens entre les auteurs de la maison d’édition, qui ensuite partagent leur expérience, se donnent des astuces, s’encouragent et se lisent entre eux !

Pour moi, avec quatre autres auteurs, la séance a eu lieu le 15 janvier. Autant le dire, ce n’est pas un exercice facile. D’ailleurs, tout ce qui concerne la promotion du livre est assez étranger à un auteur, en apparence cela ne le concerne pas. C’est évidemment une erreur de penser ainsi, mais chacun peut comprendre que l’auteur considère que son « travail » est d’écrire, pas de poser pour qu’on lui tire le portrait. Même si le photographe sait mettre chacun en confiance, l’exercice est compliqué. Peu de personnes aiment se faire prendre en photo, malgré ce que laisse penser la mode des selfies. Ce n’est d’ailleurs évidemment pas du tout la même chose. Ici, il s’agit de réussir à donner la meilleure image de soi. Car afficher la photo de l’auteur sur la quatrième de couverture, c’est aussi proposer un élément qui doit encourager les lectrices et lecteurs à se plonger dans le livre. L’enjeu est pour le moins important !

Personnellement, je n’arrive pas à être naturel quand on me prend en photo. Alors même si je connaissais le lieu, le photographe et que j’avais déjà vu d’autres auteurs réussir avec brio cet exercice, je ne me suis pas senti à l’aise du tout. À la limite, j’aurais préféré ne pas avoir ma photo sur le livre, mais on n’allait pas faire une exception pour moi. En fait, j’avais déjà eu à franchir cette étape. Lors de la publication du Musée des Amours Lointaines, j’étais chez un éditeur qui voulait une photo de l’auteur sur la quatrième de couverture. Mais là, pas de séance de shooting officielle organisée par la maison d’édition. Il fallait que l’auteur fournisse le cliché. Donc à l’époque, je me suis fait prendre en photo par un non professionnel et même si je ne m’en suis pas si mal tiré, cela reste assez étrange.

C’est agréable que Souffles Littéraires prenne tout en charge, pour que l’ensemble soit professionnel. Comme dit, cette petite photo reste importante. Surtout qu’ensuite elle peut servir à la communication sur les réseaux. Ainsi, on crée une sorte d’unité de communication, on retrouve la même photographie officielle partout. C’est important pour plusieurs raisons, notamment lorsqu’un Livre Club est organisé ou une séance de dédicaces. Lectrices et lecteurs savent qui ils vont rencontrer, un lien est établi avec l’auteur. C’est aussi crucial quand les auteurs ne passent pas forcément sur les chaînes de télévision à des heures de grande écoute. Eh oui, l’image reste primordiale dans notre société et même si théoriquement le livre devrait se suffire à lui-même, on a tendance à vouloir connaître le visage de celle ou celui dont on est en train de lire la prose.

Heureusement, lors de ce shooting je suis passé en premier. C’est encore plus difficile quand on regarde d’abord les autres, qu’on les voit se débrouiller à merveille et avec beaucoup de décontraction. Je ne connais pas encore le résultat définitif de ce shooting. À l’heure où j’écris ces lignes nous avons simplement eu à sélectionner les portraits les plus en adéquation avec ce que nous attendons chez Souffles Littéraires. Du coup, je suis à nouveau dans une position étrange puisque, étant des deux côtés du miroir, après avoir été dans le rôle de l’auteur photographié, je me suis retrouvé dans la situation de l’éditeur choisissant les clichés à conserver. J’ai dû me juger moi-même… Mais bien sûr, je ne suis pas tout seul dans la maison d’édition, donc je fais confiance aux autres, c’est une expérience trop étrange que de devoir affronter sa propre image et sélectionner la meilleure !

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Corrections phase 2

Résumons les épisodes précédents. Le manuscrit de Michael : Invisible a été confié au correcteur, La Plume Amie. Il est revenu avec beaucoup de modifications à apporter, toutes permettant d’améliorer le roman. Il m’a fallu un long travail pour tout intégrer et retravailler des passages entiers. Une fois cette étape terminée, le manuscrit est reparti entre les mains et les yeux du correcteur. Maintenant, nous en sommes au stade où cette deuxième salve de corrections (par rapport à mes modifications) est à nouveau dans mon camp et c’est à moi de travailler pour intégrer les différents commentaires. Car oui, il y a encore pas mal de boulot.

Il y avait quand même beaucoup de défauts assez évidents, que je n’ai pas vus… Retravailler un texte n’est pas sans conséquences, il faut ensuite que tout le reste soit cohérent. D’où l’importance, évidemment, de faire relire son manuscrit par d’autres. Des amis, de la famille, c’est déjà pas mal. Pourtant, faire appel à un correcteur professionnel, on peut difficilement s’en passer. Ce dernier a l’habitude de retravailler des manuscrits et sur chacun il y a de quoi faire ! Écrire, c’est d’abord laisser couler l’inspiration. Ensuite, l’auteur retravaille son texte jusqu’à l’estimer terminé. Mais on ne peut pas se contenter de cela, c’est peut-être sur ce point que l’auto-édition pêche encore. Car le problème ce n’est pas seulement l’orthographe et la grammaire, il y aussi des questions de construction, de logique, des façons de gérer les transitions, les dialogues, la description des personnages… Oui, ce n’est pas évident d’écrire un bon roman !

Bien entendu, c’est quelque part frustrant de voir toutes ces corrections sur mon manuscrit et de voir tous ses défauts ainsi révélés. C’est humain d’avoir cette phase de déni, consistant à se dire que si, le roman est parfait, puisque je l’ai écrit, il n’y a rien à retoucher. Finalement, il y a bien des choses à revoir et quand on se plonge dans les corrections, c’est un effort aussi passionnant que la première écriture du manuscrit. Puisqu’il s’agit de pousser l’histoire encore plus loin, de la rendre plus fluide, parfois de la magnifier par des petites retouches qui changent tout ! Car il ne faut pas oublier que c’est quand même l’auteur qui a le dernier mot, que c’est à lui de décider s’il est d’accord ou non avec les demandes de modification. Les étapes de la correction sont difficiles, mais sachant que le résultat sera un roman plus solide, on a envie de retravailler le manuscrit.

Alors oui, les corrections de Michael : Invisible durent longtemps. Bien sûr, pour d’autres manuscrits de la maison d’édition Souffles Littéraires, les choses vont plus vite. Mon cas reste un peu particulier, puisque j’ai les deux casquettes dans cette histoire, celle d’auteur et celle d’éditeur. La priorité est de s’occuper de ces autres très bons livres qui doivent sortir avant le mien. Pour Michael : Invisible y a quand même une date butoir, il faut que le roman paraisse ! Mais au final nous ne mettons la pression à aucun de nos auteurs, sachant que cette phase des corrections, même si elle dure, est évidemment cruciale. Publier un livre ce n’est pas juste mettre physiquement en forme un manuscrit et essayer de le vendre. Le travail d’édition est de tout mettre en œuvre en amont pour proposer le meilleur aux futurs lecteurs et futures lectrices…

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Dernière relecture et couverture

Les corrections de Michael : Invisible se sont exceptionnellement étendues sur plusieurs mois. Il y avait somme toute beaucoup d’éléments à retravailler. Les éditions Souffles Littéraires publient des livres qui ont un énorme potentiel, ce qui ne veut pas dire que dès le manuscrit de départ tout est parfait. Il faut pas mal de travail pour arriver à un roman publiable. C’est une belle expérience, que d’être si proche du texte et de sans cesse tout faire pour l’améliorer. La dernière relecture est, quant à elle, à la fois cruciale et émouvante. Durant la phase des corrections, le manuscrit va et vient, rempli de commentaires et de passages surlignés en rouge. D’une certaine façon, se concentrer sur les grosses modifications empêche de voir des petites coquilles évidentes. C’est lors de la phase de la dernière relecture que ces coquilles sautent aux yeux (« Il disparaît dans les coulissent » !!!!!). De l’émotion, aussi, puisque c’est la dernière fois que l’auteur est face à son texte avant de lancer toutes les parties techniques qui vont permettre au livre de trouver son public !

Une fois le manuscrit définitivement validé, il faut passer à la mise en page. Pour que la présentation soit professionnelle, nous utilisons le logiciel parfaitement calibré pour ce type d’exercice : InDesign. Il y a bien entendu des spécialistes de ce logiciel. Aux éditions Souffles Littéraires nous avons préféré garder cette phase en interne. Simplement pour plus de flexibilité, pouvoir apporter des corrections de dernière minute sans délai d’attente. Et aussi, pour obtenir exactement le résultat que nous souhaitons pour nos livres. Ce n’est pas forcément la partie la plus évidente, puisqu’étant une simple machine, exécutant des tâches programmées par la main humaine, le logiciel est parfois facétieux. Il faut donc entièrement relire la version préparée avec InDesign ! De simples coups d’œil ne suffisent pas, car parfois les facéties se cachent dans des détails impossibles à voir en balayant rapidement le texte. Un trait d’union mal placé, un espace en trop, un guillemet que se balade ou une apostrophe qui se transforme en signe mathématique… Heureusement que notre ligne éditoriale est de publier des livres que nous aimons, ce serait une torture que de relire autant de fois un livre seulement moyen.

Grâce à InDesign, le texte est ainsi prêt pour être transmis à l’imprimeur. En respectant bien évidemment tous les codes de l’édition. Parce que je peux vous confirmer qu’il y a beaucoup de règles à respecter ! Pas seulement pour embêter ceux qui mettent en forme les livres. Simplement parce que les lectrices et les lecteurs ont certaines habitudes. On le remarque lorsqu’on a un livre autoédité entre les mains, qui est imprimé à partir d’un document Word. Le plus évident, dans ce cas, est l’absence de marges. Soudain, le texte semble massif et personne n’a vraiment envie de s’y plonger, sauf à connaître l’auteur et vouloir lui faire plaisir. Ces codes sont donc importants, la présentation du texte encourage sa lecture. Aucun lecteur ne doit être perturbé par la mise en page, le but est de pouvoir se concentrer sur le texte, sur le fond, se laisser porter par les mots sans que le regard ne soit distrait par des erreurs de présentation.

Par exemple, vous avez remarqué que la dernière page d’un chapitre ne porte pas de numéro ? C’est l’usage et peu y pensent. Pourtant, psychologiquement c’est important. Quand, sur une page impaire, l’œil remarque qu’il n’y a pas de numéro, le cerveau sait que c’est la fin d’un chapitre…

Ensuite, il faut finir la rédaction de l’accroche, ou argumentaire, bref le résumé du livre. Un exercice extrêmement difficile. Nous sommes aidés en cela par La Plume Amie, qui nous propose toujours une accroche. Donner envie aux lecteurs de découvrir le livre, sans dévoiler aucune partie cruciale de l’intrigue… Il faut plusieurs jours pour remanier ce résumé et en être satisfait. Il faut aussi une biographie de l’auteur, qui sera placée à côté de sa photo (voir l’étape 5). Si c’est la maison d’édition qui s’occupe du résumé, c’est bien sûr à l’auteur de proposer sa biographie. Un exercice qui n’est pas simple non plus, il faut choisir quoi raconter de soi en quelques lignes…

À ce stade, le texte est terminé, on connaît donc précisément le nombre de pages. La quatrième de couverture est prête. Le graphiste peut maintenant finaliser le travail de la couverture. Pour les éditions Souffles Littéraires, c’est Julien Schwartz qui s’en occupe. En amont, il a lu le manuscrit, pour pouvoir totalement s’imprégner de l’histoire et définir quelle image, quel dessin, quelle représentation sera adapté pour la couverture. Comme le résumé, il faut que cette image donne envie de lire, donne une idée du contenu du livre, sans surcharge, sans rien dévoiler. Pour Michael : Invisible, nous avons eu la chance que Christophe Boulmé, photographe de Michael, nous confie l’un de ses clichés. Bien sûr, le graphiste a quand même eu pas mal de travail, pour transformer légèrement cette photo et l’intégrer à la charte graphique de la maison d’édition.

Désormais, le livre est prêt. Les étapes techniques peuvent commencer…

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Les étapes techniques

Une fois que le livre est terminé, donc après la dernière relecture et la finalisation de la couverture, c’est la maison d’édition qui prend le relais pour les parties techniques. Voici le déroulé de ces étapes :

-le référencement : il s’agit d’intégrer le livre dans les catalogues (comme Dilicom), ce qui permettra aux librairies physiques et en ligne de non seulement connaître toutes les caractéristiques du livre, mais aussi bien sûr de pouvoir le commander ! Il faut donc préciser l’ISBN, logique, mais aussi la taille, le prix, la date de sortie, la classification thématique (voir le site de la CLIL) et bien sûr le titre, le nom de l’auteur, le résumé, la biographie… Comme chez Souffles Littéraires nous sommes distribués par Hachette Livre, ce sont eux qui, à partir de toutes ces données, vont référencer le livre.

-la couverture : une fois que le livre est connu dans les bases de données, il faut transmettre les fichiers de la couverture pour qu’elle puisse apparaître sur les sites de vente.

-l’imprimeur : puisque le livre est référencé, il est temps d’envoyer le fichier texte et le fichier de la couverture à l’imprimeur. Les équipes travaillent pour vérifier que tout correspond, qu’il n’y aura pas de problème à l’impression. En retour, la maison d’édition reçoit le bon à tirer numérique, pour validation. Après, eh bien il est possible de lancer l’impression des premiers exemplaires !

-le dépôt légal : le premier exemplaire imprimé part à la Bibliothèque nationale, pour le dépôt légal du livre.

-la version numérique : un autre tableau est à remplir pour le référencement de la version numérique du livre. Puis le fichier texte est transmis aux équipes qui se chargent de la transformation du livre pour le rendre accessible via toutes les plateformes de livres numériques (pour nous, ce sont encore une fois les équipes de Hachette Livre qui travaillent).

Toutes ces étapes prennent, si tout se passe bien, presque deux semaines, puisqu’on ne compte pas les week-ends. C’est ainsi que le livre est prêt pour la distribution, mais bien sûr, tout ne s’arrête pas là. Bien au contraire, c’est l’étape de la communication qui commence…

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Les étapes techniques

Une fois que le livre est terminé, donc après la dernière relecture et la finalisation de la couverture, c’est la maison d’édition qui prend le relais pour les parties techniques. Voici le déroulé de ces étapes :

-le référencement : il s’agit d’intégrer le livre dans les catalogues (comme Dilicom), ce qui permettra aux librairies physiques et en ligne de non seulement connaître toutes les caractéristiques du livre, mais aussi bien sûr de pouvoir le commander ! Il faut donc préciser l’ISBN, logique, mais aussi la taille, le prix, la date de sortie, la classification thématique (voir le site de la CLIL) et bien sûr le titre, le nom de l’auteur, le résumé, la biographie… Comme chez Souffles Littéraires nous sommes distribués par Hachette Livre, ce sont eux qui, à partir de toutes ces données, vont référencer le livre.

-la couverture : une fois que le livre est connu dans les bases de données, il faut transmettre les fichiers de la couverture pour qu’elle puisse apparaître sur les sites de vente.

-l’imprimeur : puisque le livre est référencé, il est temps d’envoyer le fichier texte et le fichier de la couverture à l’imprimeur. Les équipes travaillent pour vérifier que tout correspond, qu’il n’y aura pas de problème à l’impression. En retour, la maison d’édition reçoit le bon à tirer numérique, pour validation. Après, eh bien il est possible de lancer l’impression des premiers exemplaires !

-le dépôt légal : le premier exemplaire imprimé part à la Bibliothèque nationale, pour le dépôt légal du livre.

-la version numérique : un autre tableau est à remplir pour le référencement de la version numérique du livre. Puis le fichier texte est transmis aux équipes qui se chargent de la transformation du livre pour le rendre accessible via toutes les plateformes de livres numériques (pour nous, ce sont encore une fois les équipes de Hachette Livre qui travaillent). Il sera ainsi disponible sur toutes les plateformes.

Ces étapes prennent, si tout se passe bien, presque deux semaines, puisqu’on ne compte pas les week-ends. C’est ainsi que le livre est prêt pour la distribution, mais bien sûr, tout ne s’arrête pas là. Bien au contraire, c’est l’étape de la communication qui commence…

4 commentaires

  1. Souhaitons un grand succès à Michael Invisible !

  2. Je souhaite un beau succés à ce livre dont le thème est trés original !

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